En vol
Un perdreau voulait faire le tour du monde
Pas pour l’exploit, pas pour le record
Juste pour connaître.
Un perdreau voulait faire le tour du monde
Pas pour l’exploit, pas pour le record
Juste pour connaître.
Une agitation insolite perturbe le port de l’Herbaudière. Sous le regard médusé des touristes, Herbaudrins et Herbaudrines courent en tous sens, de la rue de la Pointe à la rue Lemonier, cherchant je ne sais quoi, qui derrière les poubelles, qui le long du môle, qui dans les ruelles sombres, l’air affairé et angoissé.
PANIQUE À L’HERBAUDIÈRE Lire la suite »
On a beau voir le ciel
charger les trous de lumières
ON A BEAU VOIR LE CIEL Lire la suite »
Après la participation de Kurt pour inaugurer la rubrique “humour”, j’ai le plaisir de vous offrir aujourd’hui celle de Pomédio avec son célèbre chien LOL, Lourd, Odieux et Loufoque.Poésie,
Nouvelles, Photos.. mais Paroles Vagabondes, c’est aussi la bonne humeur !
Une tueuse à gages, grande professionnelle, peu à peu déraille… et fouraille à qui mieux mieux.
Le serpent majuscule Lire la suite »
Kurt est dessinateur de bandes dessinées satiriques et de presse pour de nombreux journaux. Merci à lui de m’avoir autorisé à publier quelques-uns de ses dessins pour ouvrir cette nouvelle rubrique humoristique.
Si l’enfant est indispensable à l’avenir de l’humanité, faut-il encore que celle-ci lui en préserve un !
Faut-il encore faire des bébés ? Lire la suite »
Quatre-vingt-douzième jour de prison. Quatre-vingt-douzième jour de détention provisoire.
Défense de toucher. Lire la suite »
Je me réveille. Tout semble brouillé. J’ai froid, il fait sombre. Un bruit étrange parvient à mes oreilles.
L’éternité pour l’humanité, je suis absolument contre
Vivre éternellement ? Lire la suite »
Or il advint qu’un matin, alors qu’un tapis blanc recouvrait le monde, l’un des flocons en tombant donna naissance à Yuki….
Conte du feu et de la neige Lire la suite »
3 poètes, 3 haikus, 1 seul thème.
Rencontres poétiques sous la pluie. Lire la suite »
Avez-vous conscience que le jour de la fête des Mères est un véritable génocide, une cérémonie sacrificielle imaginée par des marchands barbares, l’Auswitch des fleurs ?
Le crime des fleurs coupées Lire la suite »
Coup de cœur pour ce roman de Cécile COULON (en collection livre de poche)
Une bête au Paradis Lire la suite »
Vivre ou écrire, il faut choisir !
Avant, la vie des autres s’enroulait autour de moi.
Tourner la page Lire la suite »
Il tombe du froid aux épaules de l’aube. Des restes de nuit charbonnent les coins. Le chat rentre de vagabondage.
Il était une fois une plume qui dansait dans le vent. Elle s’était détachée du bel oiseau blanc qui la portait depuis fort longtemps pour partir seule à l’aventure.
— Pourquoi l’éléphant est-il grand, gris et ridé ?
les éléphantastiques Lire la suite »
Dans une période où chacun disserte des limites mises à nos libertés par la lutte contre la pandémie, il m’est revenu en tête quelques vers de Paul Éluard.
Pour fêter la suppression de la restriction des 10 km, je propose cette chanson de Moustaki.
Ces trois Etres étaient, dit-on, des frères. Ils habitaient au Ciel. Le Soleil était l’aîné, la Lune était la cadette et le Coq le plus jeune…
Le soleil, la lune et le coq. Lire la suite »
Irwan a rendez-vous avec Maëlle au Starbucks Coffee du centre commercial de Beaulieu. Le rendez-vous de sa vie.
Vous avez dit rendez-vous amoureux (épisode 4) Lire la suite »
Petite femme au cœur fendu, ne reste pas à terre,
Et relève-toi car tu es fille du clan,
Née de la mémoire du peuple gitan,
Coule en ton sang un monde sans frontières.
Coup de cœur, coup de projecteur sur un premier roman: “Nous arrivons” de Patrick Moncoeur, chez Ramsay. Un talent d’écriture d’un écrivain très investi dans son sujet. Des migrants nigérians s’inspirent de l’épopée de l’Exodus pour imaginer un exode massif vers Europe.
Rue Racine. Un vieux music-hall de la fin du siècle dernier. Une porte à tambour qui bat dans le vide, des couloirs coudés, des escaliers en pente raide…
J’ATTENDS MELANIE Lire la suite »
C’est à ce moment précis que sortit de la chambre un jeune homme en caleçon tout étonné de voir un garçon aux pieds de sa future épouse et entouré de deux gendarmes. « Que se passe-t-il, chérie ? Qui c’est et qu’est-ce qu’il veut ?
Vous avez dit un rendez-vous amoureux ? (Épisode 2) Lire la suite »
L’aîné choisit le sang, le cadet le mouvement, le troisième, la vie.
Origine des hommes. Lire la suite »
L’objectif était très vite moins l’initiation à la navigation, objectif souvent que parental, que de s’éloigner du regard des jumelles et longues-vues des pères ou mères, voulant suivre les prouesses supposées de leur progéniture, pour une tendre ballade romantique.
Vous avez dit rendez-vous amoureux ? (épisode 3) Lire la suite »
La cinquantaine bedonnante et célibataire endurci, regrettant peut-être un peu de n’avoir jamais voulu s’engager pour la vie, Jean-Jacques avait fait le beau sur un réseau social aux allures d’un sympathique forum de discussion.
Vous avez dit rendez-vous amoureux ? Lire la suite »
L’hiver part sans regret sûrement
Pour l’espoir coloré du printemps
Une invitation possible, un serment
Elle me roule délicatement entre ses doigts, me porte à sa bouche…
Entre ses doigts Lire la suite »
Une casserole sur le feu, qui bout un peu trop fort. Les gouttelettes d’eau dispersées aussitôt évaporées. Du calcaire pour seule trace. Un peu de lumière, un peu d’imagination. Et je me suis dit que la lune était en train de naître.
Induction, inclination. Lire la suite »
Dans l’ordre de lecture: Maurice Carême, Anne-Marie Chapouton, Jacques Prévert et Paul Vincensini. Et pour conclure, un extrait des 4 saisons de Vivaldi.
Poésies hivernales Lire la suite »
“Passer le temps” c’est le perdre quand d’autres voudraient en gagner ; mieux vaut donc le donner.
Et, si tu le voulais, tu pourrais survoler
Les plus grandes montagnes, en atteindre les sommets
Avec juste tes ailes ouvertes au monde entier
Ton cœur si léger glissant sans s’arrêter
Là-haut, il fait si beau ! Lire la suite »
https://www.facebook.com/marie.prieur.54 https://www.flickr.com/ Coup de cœur personnel pour ces 2 photos de Marie Prieur entre lesquelles je n’ai pas su choisir complètement et que je voulais partager avec vous en écoutant cette chanson de 1968 interprétée par Martine Baujoud .
Après la fin du monde Lire la suite »
L’un dira de lui « Il a été… » et un autre dira encore, avec d’autres mots mais pareillement, « Il a été… ». Les mots sont des à peu près qui assemblés font une phrase-illusion, tentant de donner un sens à une vie passée.
Aujourd’hui il pleut. Bien sûr le soleil n’aurait rien arrangé, tout le monde aurait été triste de toute façon. Un enterrement ce n’est jamais gai. Maman pleure, les gouttes de pluie se mélangent à ses larmes et ses cheveux se collent sur son front.
Pauvre petite fille Lire la suite »
Un des caps qui pointe au-dessus des flots à marée haute s’amincit et se relève comme la proue d’un drakkar. Il domine à marée basse des éperons rugueux et une troupe de rochers pointus qui s’aventurent vers le large.
Port-aux-Goths Lire la suite »
Et 3 minutes de jubilation. Enfin pour moi. Pas pour vous ? Ne nous fâchons pas est un film français réalisé par Georges Lautner, sorti le 20 avril 1966
L’art de la chute ! Lire la suite »
Cette 23e manifestation de la Folle Journée se révélait un immense succès. Le thème de la Danse, encore une idée de génie de René MARTIN ! Des musiciens du monde entier avaient répondu présents à l’invitation…
Un tempo expresso. Lire la suite »
Sachez, pour bien me comprendre, qu’il y a belle lurette que deux chiffres piqués sur le gâteau se substituent à des bougies qui ne pourraient plus respecter la règle de distanciation barrière proportionnée d’un centimètre !
Et vlan, voilà mon anniversaire ! Lire la suite »
Drôl’ de soulagement quand s’enfuit deux mil vingt D’attendre un nouvel an riche de lendemains
Les vœux de Béatrice. Lire la suite »
Toujours dans mes pattes, à me narguer, me poursuivre de ses assiduités plus ou moins douteuses ! Mademoiselle Être est insupportable (ça y est, elle recommence…)…
Mademoiselle “être” et Monsieur “avoir” Lire la suite »
16 heures 45, 23 décembre
Un feu d’estompe d’ambre
Se reflète en tes eaux
ô mare du soir en repos
Une parole comme une promesse que l’on se fait en secret, juste pour soi. Une parole comme une incantation répétée inlassablement pour attirer le mystère. Une parole comme un chemin de pierres et de poussière, fait d’errances et de rencontres.
paroles vagabondes Lire la suite »
Au voleur ! au voleur ! à l’assassin ! au meurtrier ! Justice, juste ciel ! Je suis perdu, je suis consterné ; Castex m’a volé mon réveillon : il m’a dérobé ma ripaille. Comment se permet-il ?
Claire Berest a écrit : “Rien n’est noir” paru en poche et qui retrace la vie et l’œuvre de Frida Kalo. C’est mon coup de cœur et je souhaite le partager avec “paroles vagabondes”.
Voici un extrait qui relate l’instant de l’accident qui laissera Frida gravement handicapée pour le restant de sa vie.
Rien n’est noir. Lire la suite »
Selon Einstein et Bergson, le temps psychologique ne serait pas celui des physiciens. Ce dernier serait continu, régulier et infini, concept contesté et contestable. Pour les hindous, tout au contraire, il tournerait en rond. (Qui n’a jamais ressenti cette impression ?)
Une faille temporelle. Lire la suite »
Depuis ma fenêtre, je vois le balcon du voisin. Le premier jour, je l’ai surpris par hasard. Le torse moulé dans un tee-shirt usé avec des palmiers dessinés dessus, il avait l’air à peine plus vieux que moi.
– Dit quoi, la Voix ? – Dit qu’elle est revenue De loin, mais elle est revenue C’est la voix des chemins qui traversent ta tête de part en part
Désir de « faire société », ai-je ainsi motivé ce blog dans mon premier édito. Mais encore ? Qu’est-ce qu’une société ?
J’ai dit “Société” ? Lire la suite »
Après avoir eu le sentiment d’être toujours passé à côté de l’essence de sa vie, en en comprenant l’absurdité et donc l’inutilité de sa quête tardive, il acquit l’AstraeosΘ, en soigna les blessures, le mit à l’eau et après quelques réglages, disparut un matin par vent portant de l’autre côté du môle ; les vagues finiraient de balayer questions et regrets, le vent serait -lui- sans compromis et la mer qu’instants d’éternité. A ma connaissance, on le signala un peu plus tard à Puerto Corral, peut-être ensuite à Callao au Pérou mais on perdit ensuite complètement sa trace. Fin Θl’Astraeos : voilier de 12 mètres dans la nouvelle “du Cap des tempêtes” tirée du recueil “Sur le fil” Début de
Ma nouvelle la plus courte Lire la suite »
chapitre précédent Elle – Tu n’as pas fait une telle traversée simplement pour me voir ! Il – Peut-être que si. Pour enfin comprendre. Elle – Nous avions 20 ans. Il– Une histoire d’amour ne meurt jamais. Elle– Mes parents voulaient que j’épouse un polytechnicien. Mon ex-mari l’était, pas toi. Ton seul tort. Voilà. Il– Je t’aimais. M’aimais-tu ? Elle– Qu’importe aujourd’hui. Il– Tu ne me répondras donc pas ? Elle– Nous aimer, nous le pouvons encore. Il– Le passé se comprend, s’accepte ou pas, mais jamais ne se reprend. Elle – Alors, pourquoi es-tu venu ? Il– Je te le dis : pour savoir enfin si tu m’aimais vraiment. Elle– Pour changer quoi aujourd’hui ? Il- Faire mon deuil
le quatrième chapitre le plus court Lire la suite »
Les gouttes fouettent les fleurs du monument aux morts nous sommes un Samedi matin de février en France l’averse remue les branches tambourine sur le capot trouble le paysage croix de pharmacie feux des voitures platanes lépreux monument de béton tout grisaille redoutablement surtout ne pas mettre les informations J’attends mon fils dans la voiture buée sur les vitres orteils glacés je monte le son d’une Cantate de Bach l’averse redouble le gris tout cru pétille de poussière d’or j’ai un rire de fou comme le dernier dément Au milieu d’un charnier anodin et sublime j’attends que le ciel m’écrase au lieu de cela il s’ouvre je vais être en retard pour récupérer le môme la pluie est froide et
Les gouttes fouettent les fleurs Lire la suite »
La romance de la pluie Cette chanson date de 1952. Retour accueil
Brassens et la pluie Lire la suite »
A l’orée du soir chuchote une pluie douce Chaque goutte d’eau semble encore hésiter Puis s’enhardit. Les doigts nombreux de l’averse tambourinent légèrement la terre qui avait soif… Claude Roy Poème “Pluie” – recueil “A la lisière du temps” retour accueil
Me laissant tenter mais sans savoir où je vais dériver ! 😉 et à la demande générale (même pas vrai 😀 ) j’ai fait une suite à “mon chapitre le plus court”. Légèrement plus long ! Sous un ciel encore noir d’une tempête épuisée, un pinceau de soleil s’infiltre entre deux nuages encore menaçants. L’Elgarve en ce début d’après-midi, tout heureuse de pouvoir reprendre la mer, se prépare à quitter l’escale de Puerto Williams et s’ébroue telle une marmotte sortant de son sommeil. Son moteur diesel se chauffe la gorge, les pales de l’hélice se dégourdissent au ralenti, des marins à la proue et à la poupe bavardent avec des manœuvriers sur le quai encore détrempé en attendant l’ordre de
Le second chapitre le plus court Lire la suite »
Le dernier chapitre est souvent le plus important ; non seulement par sa position, mais surtout parce qu’il est la chute. Une bonne chute se relie au début. Celle à laquelle je pense sera-t-elle brutale ou en douceur, je l’ignore encore car elle ne dépend pas de moi. C’est une histoire que je ne maîtrise absolument pas bien que je pourrais m’en croire l’auteur pour en avoir écrit quelques lignes. La seule certitude c’est qu’il n’y aura pas de saison 2. La page finale apportera-t-elle un sens à l’ensemble ? Non. D’ailleurs, peu de vies en ont un et la mort ne leur en fournit pas plus ; reste que la perspective de ne plus exister soit chagrinante, ce qui
Inépuisable Les mots viennent, ils disent plus qu’écrire. J’écrirais même si personne ne me lisait. Ce qui m’importe, c’est ma part d’être. Une goutte d’eau ne demande rien, ni son devenir ni sa fonction. De même la pierre, l’arbre et tout ce qui fait la vie. Le sommeil du chat me fascine davantage que les circonvolutions ineptes de la Bourse. Je m’éloigne des avoirs, des paraîtres, ces choses inutiles et perverses qui fabriquent des mises en scène, des esclavages et produisent de douloureux engrenages. Leur vide colporté sidère. Comme le loup, je me méfie des hommes. La récurrence des saisons et leurs graines m’est source inépuisable comme l’air et l’eau. Jubilation. J’écris de riens, de choses élémentaires qui relient. Vivre s’aboutit