Réunion de famille

Ecrit en 2005: Le plaisir d’avoir ses enfants réunis, de les entendre rire, s’amuser ensemble, en paix entre eux. Impression d’accomplissement. Mise à jour après le Noël 2024 : Le plaisir d’avoir ses enfants réunis, de les entendre rire, en paix entre eux et regarder ses petits-enfants s’amuser ensemble. Impression d’accomplissement. En vieillissant  ce besoin vital de pacte familial  devient une finalité en soi. Revenir à la page d’accueil

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La fermeture éclair

Hypnotisé, je suivais la lente descente du curseur de la fermeture Éclair. J’absorbais chaque détail goulûment : l’angle de la tirette, le bruit des dents se séparant, leurs délicats décalages. L’endroit exact où les dents métalliques quittaient leurs vis-à-vis m’était caché, tel un mystère ésotérique. Le un devenait deux au sein du curseur. Deux gorges s’y rejoignaient en une, la création du deux par le un se répétant sans cesse. Les uns et les deux dansaient dans mon esprit.   La suite de Fibonacci se déclencha alors naturellement : 1, 1, 2, 3, 5, 8, 13, 21, 34, 55 et ainsi de suite. Chaque terme était la somme des deux termes qui le précèdent. Les quotients de deux termes consécutifs étaient des approximations

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Chanson dans le sang

Je n’ai pas besoin d’expliquer pourquoi j’ai voulu vous faire entendre (et voir)  ce poème de Jacques Prévert,  extrait de son recueil “Paroles”,  et lu par Pierre Brasseur . Il est plus explicite que tous les commentaires d’experts dont nous abreuvent  télévision et – pire – réseaux sociaux. Il est difficile à supporter mais infiniment moins que la réalité que vivent les victimes de ces guerres, censées ne jamais se reproduire. Alors ayons le  petit courage de l’écouter jusqu’au bout. Chanson dans le sang

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Plus

Je vous propose souvent un texte de Ile Eniger:  quand on aime on ne compte pas. Et si je vous donnais envie de visiter son blog, voire plus, je m’en réjouirais. Un et puis un autre, ils partent. “C’est la vie”, disent les braves gens en évitant de penser que là, c’est surtout la mort ! Et puis ces pensées toutes faites ça rassure, ça permet de vérifier que s’ils sont ailleurs maintenant, nous on est encore là. Plus le soir s’approche, plus je le vois fatal, ouvert et insondable. Plus l’aléatoire des pas porte le souffle, plus j’en reçois l’inconnaissable absolu. Plus l’inconnu efface les traces, plus je choisis de dessiner le chemin jusqu’à l’heure vivante. Plus les places

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La belle-mère d’Hodja

La belle-mère de Nasreddin Hodja, grincheuse, curieuse, avait de surcroît l’esprit de contradiction. Un jour qu’elle lavait du linge à la rivière, elle tomba à l’eau et disparut. Les témoins se précipitèrent chez Nasreddin : — Ta belle-mère s’est noyée, on ne la retrouve pas ! Il courut à la rivière et commença à remonter à contre-courant. Etonnés, les gens lui dirent : — Où vas-tu ? Les eaux coulent vers le bas, tu te trompes ! Tranquillement Nasreddin répliqua : — On voit bien que vous ne la connaissez pas ! Quand elle était vivante, elle faisait le contraire de ce que tout le monde aurait fait logiquement !

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Toute la lumière que nous ne pouvons pas voir

Pour un livre magnifique, une série Netflix ratée malgré la fidélité apparente. Tout ce qui nous est montré est bien dans le livre mais dans le désordre (Ah! cette maladie des “feed-back”) et  surtout l’essentiel du livre, son âme, n’est pas dans la série. A vouloir faire du spectaculaire, la série transforme cette histoire romantique en film de guerre difficilement supportable….comme si nous n’avions pas assez d’images réelles en ce moment ! L’histoire est le croisement des destins d’une jeune fille aveugle et d’un jeune soldat allemand et une relation affective père- fille profonde et sans faille. Dans le roman, c’est beau comme un tableau de Michel-Ange. “Le poids des mots et le choc des photos” ? En l’espèce le

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Mantra

Aucun mort ne s’est jamais plaint de sa nouvelle vie. Aucune raison donc d’en avoir peur, ce qui ne m’empêche pas de tenir encore un peu à l’actuelle, au moins tant que je me sens encore capable de profiter de ses plaisirs essentiels. Reste à définir l’essentiel. Ma philosophie prend ainsi des allures de mantra, d’autres diraient de prière contre le mauvais œil, pour ne pas avoir à faire trop tôt ce dernier déménagement, même si je commence à faire mes cartons.  

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