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Recueil de nouvelles

La fermeture éclair

Hypnotisé, je suivais la lente descente du curseur de la fermeture Éclair. J’absorbais chaque détail goulûment : l’angle de la tirette, le bruit des dents se séparant, leurs délicats décalages. L’endroit exact où les dents métalliques quittaient leurs vis-à-vis m’était caché, tel un mystère ésotérique. Le un devenait deux au sein du curseur. Deux gorges s’y rejoignaient en une, la création du deux par le un se répétant sans cesse. Les uns et les deux dansaient dans mon esprit.   La suite de Fibonacci se déclencha alors naturellement : 1, 1, 2, 3, 5, 8, 13, 21, 34, 55 et ainsi de suite. Chaque terme était la somme des deux termes qui le précèdent. Les quotients de deux termes consécutifs étaient des approximations

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Aucun souvenir

Vous je ne sais pas, mais moi je n’ai absolument aucun souvenir de ma naissance et il est peu probable que j’en garde un de ma mort. Voilà donc deux évènements fondamentaux de ma vie qui me  resteront à tout jamais cachés, deux énormes chocs psychologiques jamais analysés. Je ne sais pas si le premier était vraiment utile mais le second est-il davantage indispensable ? 😎 Autre noumène : Du verbe aimer

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Le cap des tempêtes

Je vous offre ici une nouvelle qui gagna, il y a quelques années un concours régional, et qui fait l’ouverture de mon recueil “Sur le fil ” toujours disponible, par exemple sur Amazon. Sur l’Île NAFARINO, au sud du Chili à Puerto Williams, port où font souvent escale les marins avant d’affronter le passage du Cap Horn, repose sur le flanc Astraeos, un beau voilier de douze mètres ayant appartenu à un compatriote breton, démâté et portant encore les blessures d’une fortune de mer. J’en suis devenu le propriétaire lors d’une vente aux enchères de la marine nationale chilienne dont le représentant a tenu à me remettre le livre de bord de son dernier voyage. Curieux de cette démarche inhabituelle,

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Anthologie de formes courtes (suite)

Chanson Se coucher tard nuit Raymond Devos Jeux de mots Les chevaux sont tous des ongulés. Mais ce n’est pas une raison pour les prendre pour des cons. Pierre Desproges Épigramme L’autre jour, au fond d’un vallon, Un serpent piqua Jean Fréron ; Que pensez-vous qu’il arriva ? Ce fut le serpent qui creva. Voltaire Dernière parole Je m’en vais ou je m’en vas, l’un et l’autre se dit, ou se disent Vaugelas Dédicace Dédicace optimiste : à mes petits-enfants et à leurs petits-enfants. René Barjavel Petite phrase Prenez de l’altitude, il y a moins de monde. Charles De Gaulle Quatrain Puis vint cette voix, Environ l’heure de midi, Au temps de l’été, Dans le jardin de mon père. Jeanne

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Samedi, Paris

Je marche le long des quais, par une belle douceur. Cette voie désormais piétonne a transformé la colonne vertébrale de la ville, et son âme, mais elle est encore trop bétonnée, trop asphaltée, trop dure, elle pourrait être végétalisée, renaturalisée, rendue à la débauche verte. Et plus je marche, plus je me dis que la ville m’est nocive, qu’elle me veut du mal. J’y suis confronté aux autres et à leurs volontés. Ils m’écrasent de leur présence. J’ai envie de les fuir. Et je marche jusqu’aux Arènes de Lutèce. Des jeunes jouent au foot. Je m’installe au soleil sur un banc, ce pourrait être supportable, mais non, trop de pierres. Carnet de Thierry Crouzet

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L’erreur (scène 2).

Devenez coach littéraire d’un livre ! Participez à une expérience unique et collective. Chapitre par chapitre, j’ai commencé à publier ici un roman  et le modifierai  au fur et à mesure en tenant compte de vos avis qu’ils soient de détail ou d’ensemble, de forme ou de fond. Vous pourrez également lire les commentaires des autres participants et ainsi les comparer à votre propre ressenti. Mais attention, les prochaines scènes seront réservées exclusivement aux fidèles abonnés. Alors si le cœur vous  dit d’en être, vous pouvez déjà lire et commenter les 2 premières scènes et pour poursuivre l’aventure, abonnez-vous vite ! C’est gratuit et d’une grande simplicité.  (“L’erreur” est le titre provisoire de cette histoire. Nous trouverons le définitif ensemble

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