Dans les draps gris d’un après-midi.
(Humeur)… car, lorsque celui-ci m’a connue, je n’étais rien et n’avais rien, même plus le sommeil ni l’appétit, ni non plus l’envie de vivre, et bientôt plus de toit. Celui-ci m’a aimée avec ce rien que j’étais et que j’avais, il m’a soignée et il m’a sauvée. Et celui-là, quand il m’a connue, je n’étais pas grand-chose et n’avais pas grand-chose, à peine le sommeil et si peu le goût de vivre, et il m’a aimée avec ce peu que j’étais et que j’avais. Il m’a sauvée, et il a donné à ma vie le sens qu’elle n’avait pas qui me fait me lever matin. Un troisième m’a rêvée et, comme beaucoup avant lui, car ils sont innombrables, n’a pas
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