Les badauderies

textes courts

le quatrième chapitre le plus court

chapitre précédent Elle – Tu n’as pas fait une telle traversée simplement pour me voir ! Il – Peut-être que si. Pour enfin comprendre. Elle –  Nous avions 20 ans. Il– Une histoire d’amour ne meurt jamais. Elle– Mes parents voulaient que j’épouse un polytechnicien. Mon ex-mari l’était, pas toi. Ton seul tort. Voilà. Il– Je t’aimais. M’aimais-tu ? Elle– Qu’importe aujourd’hui. Il– Tu ne me répondras donc pas ? Elle– Nous aimer, nous le pouvons encore. Il– Le passé se comprend, s’accepte ou pas, mais jamais ne se reprend. Elle – Alors, pourquoi es-tu venu ? Il– Je te le dis : pour savoir enfin si tu m’aimais vraiment. Elle– Pour changer quoi aujourd’hui ? Il- Faire mon deuil

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La chute

Le dernier chapitre est souvent le plus important ; non seulement par sa position, mais surtout parce qu’il est la chute. Une bonne chute se relie au début. Celle à laquelle je pense sera-t-elle brutale ou en douceur, je l’ignore encore car elle ne dépend pas de moi. C’est une histoire que je ne maîtrise absolument pas bien que je pourrais m’en croire l’auteur pour en avoir écrit quelques lignes. La seule certitude c’est qu’il n’y aura pas de saison 2. La page finale apportera-t-elle un sens à l’ensemble ? Non. D’ailleurs, peu de vies en ont un et la mort ne leur en fournit pas plus ; reste que la perspective de ne plus exister soit chagrinante, ce qui

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La chute

Le dernier chapitre est souvent le plus important ; non seulement par sa position, mais surtout parce qu’il est la chute. Une bonne chute se relie au début. Celle à laquelle je pense sera-t-elle brutale ou en douceur ? Je l’ignore encore car  c’est une histoire que je ne maîtrise absolument pas, bien que je pourrais m’en croire l’auteur pour en avoir écrit quelques lignes. La seule certitude c’est qu’il n’y aura pas de saison 2. La page finale apportera-t-elle un sens à l’ensemble ? Non. D’ailleurs, peu de vies en ont un et la mort ne leur en fournit pas plus. Reste, ce qui est différent, que la perspective de ne plus exister soit très chagrinante et que je

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Bric à brac

Dans le désordre, j’ai fait: des études (sympas) l’amour (c’est vraiment pas mal !) des enfants (pour l’homme c’est facile ) du commerce (faut bien vivre) de la gestion (c’est la barbe) du syndicalisme (intéressant) du bénévolat (motivant) du tennis ( en râlant) du golf (pas longtemps) de la voile (que je regrette toujours) des voyages (de bons souvenirs) des bouquins (pas tous bons) des conneries ( je ne les regrette pas toutes) des choses bien (pour compenser les conneries) En fin de compte, je ne saurai jamais pourquoi j’étais fait !  😎  

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mon chapitre le plus court

A vous lecteur d’imaginer, si vous le voulez, l’avant et l’après ! Votre prochain roman ?  🙂  L’aube pointait à peine, femme et enfants dormaient paisiblement quand, se levant discrètement, il se glissa dans la salle de bain, s’habilla tranquillement, dans l’entrée enfila et laça ses chaussures, s’enharnacha  d’un sac à dos préparé secrètement la veille, déverrouilla délicatement la porte de l’appartement, la referma précautionneusement une fois sur le palier, attendit un instant l’ascenseur, sortit de l’immeuble, releva le col de son manteau et – à quelques pas de là – tourna au coin de la rue encore obscure. À ma connaissance, jamais personne ne le revit.

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Une gloire incertaine

Sidéré par la quantité de livres publiés tous les mois, dans toutes les catégories, en particulier les romans. Écrire est devenu une maladie à laquelle nous ne pouvons plus résister. Elle ne rapporte pas un rond à la plupart des écrivains, mais nous continuons jusqu’à la banqueroute. Je suis malade depuis ma jeunesse, absorbé par une activité qui consume mon temps et mon énergie. J’aurais pu aussi bien me spécialiser dans les puzzles. Il n’y a pas davantage de mérite à écrire. C’est une activité pour faire passer le temps, pour l’oublier, en oublier sa vie, en vivant dans le mythe d’une gloire incertaine, ou simplement dans le délire de faire plaisir à quelques lecteurs. Thierry Crouzet  

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Le genre

On entend dire que les hommes se posent des questions et ne savent plus très bien à quel genre ils appartiennent. Et alors ? En quoi cela vous dérange-t-il ? Ne peut-on un jour se sentir « homme » et le lendemain « femme », voire les deux à la fois ? Ne vous arrive-t-il jamais de vous sentir crustacé ou céphalopode ? Ou tabernacle ? Qu’est-ce qu’un homme ? Une idée, rien de plus. Détendez-vous : une idée ne dure jamais bien longtemps, et vous-même… Le Marquis de l’Orée

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Quelle ânerie !

A tous ceux qui , comme moi, ont mal vécu leur quarantaine, qu’ils sachent que les états d’âme de ce temps-là ne sont que des âneries. On n’est alors qu’à la moitié de sa vie tandis qu’à 80, il n’est plus question de doubler la mise et rétroactivement je soufflerais bien de nouveau ces 40 bougies que j’ai alors bêtement détestées. Promis, juré, craché, que je meure si je m’en dédie, cette fois je suis résolu à me résoudre à faire avec mon âge et à le vivre au mieux. Ayantdéjà bénéficié, grâce à la science, d’une espérance de vie allongée,  je ne dois pas trop  en demander. Je ne rêve pas d’éternité. Imaginez un peu : Poutine , Kin

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