Des îles et des guêpes
L’été, les îles -aussi petites soient-elles – attirent les bateaux comme le sucre de la pêche de mon déjeuner affriole les guêpes.
L’été, les îles -aussi petites soient-elles – attirent les bateaux comme le sucre de la pêche de mon déjeuner affriole les guêpes.
Nasreddin Hodja ! Né en 1208, il serait l’un des personnages les plus aimés du Moyen-Orient. « Dès son plus jeune âge, il mena une existence simple et honnête. Il fut remarqué pour son intelligence et son humour. Son grand sens de l’humour s’exerçait même dans les situations les plus dramatiques »
Dans cette heure de la fin Dans ma poche mine de rien Je glisserai le cœur de mes 20 ans De ma vie le plus beau présent ses élans ses émois Ses premières fois ses toujours ses jamais, ferments de mon éternité Quand tout commençait Que rien n’arrêtait Certitudes et promesses Ont parcouru ma jeunesse. Vint ensuite l’âge des choix En recherche permanente de moi Certitudes et doutes Bonheurs et fausses routes. Parents frère et sœur partis S’approche mon tour, c’est la vie. Je ne regrette ni l’avant ni l’après, Et partirai avec un bagage allégé Car si à 20 ans le cœur s’emballe Plus tard le corps se fait la malle. Dans cette heure de la fin
Le compositeur de ma vie n’a pas du tout le sens du rythme. A des séquences forte qui passent beaucoup trop vite et qui mériteraient au moins une reprise en succèdent beaucoup d’autres qui s’éternisent pianissimo dans une lenteur désespérante. A durée totale équivalente, la partition devrait être revisitée par un chef d’orchestre avant le point d’orgue final. Mais lequel ?
Pas un grand film mais un film sympa, joyeux, très musical et inventif. A prendre au premier degré pour passer un bon moment sans se prendre la tête. Le cinéma nous a tellement manqué qu’il ne faut pas pinailler son plaisir ! Un film de Michel Leclerc. Judith Chemla et Rebecca Mardery y sont excellentes. J’aime moins Philippe Rebbot qui s’auto-parodie. Affaire de goût, justement !
Claquement des portières de la voiture sur un parking vide. Respiration de la porte de l’immeuble. Cliquetis de la clef de l’appartement qui résonne sobrement dans la cage d’escalier. Crissement feutré de la porte que j’entrouvre. Son mat du disjoncteur Ronronnement du frigidaire se mettant en marche. Couinements des volets roulants. quelques secondes intemporelles d’un silence parfait. J’ouvre la baie vitrée. La brise du large s’engouffre en frôlements alanguis, les arbres du jardin retrouvent leur doux friselis et quelques mouettes me saluent en passant de piaulements aigus. Par-delà la dune toute proche, l’écho des rouleaux qui finissent leur course en craquetant sur la plage tandis que monte le graillonnement du moteur d’une barque de pêche rentrant au port. Le délicieux
Je ne voyais pas mes enfants grandir. Lors de l’anniversaire de l’un d’eux, je viens de constater que je ne les avais pas vu davantage vieillir ! Le diable s’est infiltré dans mes fêlures du temps et désormais, faute d’avenir, le passé ronge tant mon présent corps et âme qu’il est trop tard pour l’exorciser.
Mi-septembre, un soir de grande marée, dans la baie de Quiberon. Le soleil finit peu à peu de disparaître sous l’horizon et le crépuscule s’annonce en empourprant quelques nuages effilés. Dans moins d’une heure il fera nuit. Une nuit de nouvelle lune qui – comme chacun ne sait pas toujours – est une nuit sans lune, une nuit noire. La plage est maintenant silencieuse. Voilà déjà une bonne demi-heure que la dernière grappe d’enfants s’en est détachée, les uns gloussant maintenant sous une douche bien chaude, les autres, parfois en pyjama, riant à aspirer leur soupe avec le plus de bruit possible. À quelques encablures un petit bateau de pêche est arrêté, son occupant s’affairant à remonter un dernier casier