Court toujours
C’est la rentrée ; sortons ! se disent les livres. Tout le monde reprend le travail ; personne n’aura le temps de nous lire : on ne risque rien. Philippe Annocque https://hublots2.blogspot.com/
choses pensées. Réflexions. Des mots, parfois des maux.
C’est la rentrée ; sortons ! se disent les livres. Tout le monde reprend le travail ; personne n’aura le temps de nous lire : on ne risque rien. Philippe Annocque https://hublots2.blogspot.com/
Mes rêves sont d’une platitude consternante. Comme ma vie ? Je ne cesse d’y être perdu dans un lieu inconnu. Comme ma vie ?
Si chaque jour je profite de de ce que je peux encore faire, qui n’est déjà plus ce que je pouvais hier, l’idée que je ne le pourrai plus demain m’oppresse en permanence. A l’inévitable, il paraît qu’il faut se résigner, mais quel verbe affreux, déjà en lui-même déprimant, et que je n’accepterai qu’à mon dernier jour. Enfin … peut-être ! Autre noumène : Aucun souvenir
Le verbe « aimer » est le premier que l’école apprend aux enfants à conjuguer à titre d’exemple du premier groupe. Ils vont alors le réciter, voire le chanter jusqu’à plus soif. Pourtant, devenus adultes, ils auront, hélas, le plus grand mal à l’énoncer, particulièrement à la première personne du présent. Qui plus est, dans les leçons suivantes, l’enseignant s’empressera de lui adjoindre les auxiliaires être et avoir. Ainsi à peine assimilé au présent que le voilà au passé : « j’ai aimé »et « je suis aimé ». Le bon élève de conclure non seulement que l’amour est de nature volage puisqu’on le décline aisément au passé composé mais encore que l’ important est davantage d’être aimé que d’aimer
A 80 ans, je n’ai plus de temps à perdre, mais pour faire quoi ? A 80 ans, il faudrait résister ! Contre l’irrémédiable ? A 80 ans…et même avant, la peur de la mort n’est que l’expression du goût de la vie. Devinez: quand il se cache, on l’appelle de nos vœux mais quand il se montre, on s’empresse de s’en cacher, le déclarant nuisible pour notre santé. Le soleil, bien sûr. La vie, c’est un peu pareil, on ne cesse de se la gâcher pour mieux la préserver.
Je lis mon âge dans le regard des autres. Et ça n’a rien de réconfortant ! Le silence et la colère Retour à l’accueil
Ce que je n’aime pas dans les romans, c’est qu’ils racontent comment les choses se passent, alors qu’on n’en sait rien. On l’encourageait, allez, il ne lui restait plus que quelques pas, mais il n’osa poursuivre dans cette voie. Et c’est ainsi qu’il dut renoncer à l’abonnement premium. Hublots Retour page d’accueil
A 20 ans on veut tout embrasser, à 40 on trie et on choisit, à 80 on constate le résultat. A 20 ans le désir fou, à 40 l’amour maîtrisé, à 80 et la tendresse, bordel ! A 20 ans tous les possibles devant soi, à 40 la raison responsable, à 80 la sagese obligée. A 20 ans on a tout son temps , à 40 on est débordé, à 80 le goutte à goutte du quotidien. A 20 ans, la pleine forme, à 40 on commence à limiter, à 80 on tient avec ce qui résiste encore.