Nouvelles

L’effondrement

Les hommes pensaient habiter la lune, voyager parmi les étoiles du ciel, peut-être même construire des ponts entre la boule bleue et ses voisines du cosmos les plus proches, et ils en sont à réapprendre à se laver régulièrement les mains ! Ils envisageaient d’ingénieuses trouvailles pour ne plus maculer de leurs détritus les mers, les océans, les forêts, l’air, et ils en sont à étudier comment on s’ajuste un bout de tissu sur le coin de la figure pour ne pas être exposés aux miasmes des congénères ! Ils pensaient s’être battus tout au long de leur histoire, par la force, par l’intelligence, par la culture et par l’instruction, pour s’accomplir enfin, libres et forts, dans un monde parfaitement

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Le tribunal des parents

Je n’avais d’abord publié ici que le premier acte de cette saynète. La voici dans sa totalité.  Premier acte Lieu : un tribunal Le président : Prévenu, il vous est reproché d’avoir trop aimé votre fils et – fait aggravant – de l’avoir élevé bourgeoisement. Reconnaissez-vous les faits ? L’accusé : Monsieur le Président, sans vouloir vous offenser, puis-je faire remarquer que la caractéristique de la cuisine bourgeoise est d’être simple et bonne ? Mais pour le reste, oui – bien sûr – j’ai beaucoup aimé, et j’aime d’ailleurs toujours, mon fils. Je ne savais pas qu’il ne fallait pas ! Le président : Allons vous savez bien que nul n’est censé ignorer la loi et pour ce qui nous concerne que les parents sont toujours responsables.

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En paix avec toi

Tu m’as piégé, maman.  Oui, je t’ai menti, mon fils. Mais il le fallait bien et je sais qu’avec les années tu comprendras. Trois jours et pratiquement trois nuits que tu me veillais dans cet hôpital. Goutte à goutte ma douleur s’apaisait et ma vie s’endormait. Pourtant les paupières fermées, je te caressais des yeux et je voyais bien, tu sais, que les tiens ne pouvaient s’empêcher de s’évader de cette chambre baignée d’une pénombre sans fin par ses volets mi-clos. J’en étais chagriné pour toi mon enfant. Il fallait que tu sortes, que tu respires, que tu embrasses tes petits, que tu dormes toute une bonne nuit dans les bras consolants de ton épouse chérie. J’ai insisté, tu as

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L’erreur (scène3)

Devenez coach littéraire d’un livre ! Participez à une expérience unique et collective. Chapitre par chapitre, j’ai commencé à publier ici un roman  et le modifierai  au fur et à mesure en tenant compte de vos avis qu’ils soient de détail ou d’ensemble, de forme ou de fond. Vous pourrez également lire les commentaires des autres participants et ainsi les comparer à votre propre ressenti. Mais attention, les prochaines scènes seront réservées exclusivement aux fidèles abonnés. Alors si le cœur vous  dit d’en être, vous pouvez déjà lire et commenter les 3 premières scènes et pour poursuivre l’aventure, abonnez-vous vite ! C’est gratuit et d’une grande simplicité.  (“L’erreur” est le titre provisoire de cette histoire. Nous trouverons le définitif ensemble ! )

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L’erreur.

Ce texte est le début d’un roman dont le manuscrit dormait dans un tiroir depuis deux ans. Je vais essayer de le reprendre ici en tenant compte  au fur et à mesure de vos avis qu’ils soient de détail ou d’ensemble, de forme ou de fond. Mais attention, cette expérience collective sera pour les scènes suivantes réservée exclusivement aux fidèles abonnés. Alors si le cœur vous en dit d’en être, abonnez-vous vite! C’est gratuit et d’une grande simplicité.  “L’erreur” est le titre provisoire de cette histoire. Scène 1 Fin d’un après-midi de novembre. La pluie s’est arrêtée et un pâle soleil blanchâtre tente de s’immiscer entre deux gros nuages noirs et menaçants. Lucien Dugranpois sort de l’immeuble au 12 rue

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Les mots savants des ignorants

Des mots que snobe le sérieux des dictionnaires, traînent dans ma mémoire. De vieux mots dont il semblerait que la seule fonction ait été de dire le monde autrement que dans sa version officielle, et qui ignoraient totalement la façon dont ils avaient été transmis et, donc,  leurs racines. Ainsi le buis. Oui, cet arbuste généreux, à feuilles persistantes, et qui pousse librement le long des murailles ou alors qu’on entretient artificiellement dans son jardin. En  Charente-Maritime, le  château du Douhet, qui se trouve à mi-distance environ de Saintes et de Saint-Jean-d’Angely, peut s’enorgueillir d’une antique forêt entièrement composée de buis, aux troncs torsadés, rugueux et épais. Je me suis laissé dire qu’elle avait été plantée par Charlemagne, cette forêt singulière. Le

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Tentation

Ce matin j’ai avalé mon café ; mon estomac a refusé le pain. Fin d’une routine inutile. Devant ma glace j’ai étalé la mousse autour de mon menton ; je me suis souris de cette apparence de père Noël ; j’ai levé le rasoir avant de le reposer sur le lavabo. À quoi bon cette toilette ? Une routine inutile. Par messagerie, j’ai annulé mon rendez-vous avec mon médecin. Il n’aurait rien à diagnostiquer ; je vais bien. Enfin, je vais, je fonctionne. Une routine qui n’en finit pas. Je n’irai pas chercher mon journal. Pas aujourd’hui. Pour y lire quelles nouvelles ?  Que les hommes ont encore trouvé un moyen de  s’autodétruire ? Je n’allume pas la radio, son

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