Pierre Bussière

Mon silence

Le très beau poème « D’une ile l’autre » de Ile Eniger que j’ai le plaisir de vous présenter cette semaine m’a rappelé un texte (beaucoup moins talentueux) que j’avais écrit il y a quelques années et que voici. Preuve que ce blog est ainsi modestement un lieu de rencontres. Non je ne veux pas vous parler de ce silence vide d’une pièce close ou du cercueil refermé, mais simplement de cette absence de bruit qui permet d’entendre la vie et libère l’esprit.

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Noumènes suite

L’adolescent imagine tout ce qu’il pourra être quand, beaucoup plus tard, il regrettera peut-être de n’avoir pas été ce qu’il aurait dû être. La vie n’est qu’une infinité d’imprévisibilité et même la certitude de sa finitude n’est assortie d’aucune réponse aux questions existentielles de l’homme. Nous pensons agir sur les évènements quand, plus tard, nous nous apercevons que n’avons fait que réagir à ceux que nous avons subi. Je mourrai avec la curiosité insatisfaite de savoir ce que deviendra ce monde si plein d’incertitudes. Mon père prenait sa vie au sérieux. Il avait tort. L’enfant dort beaucoup alors qu’il a tant à apprendre. Plus tard, il sera frappé d’une insomnie chronique quand se reposer sera devenu son activité essentielle..

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Vieillissant

Suite à ma remarque sur  » le regard des autres »,  un ami m’adresse ce texte d’Olivier de Kersauson. Il m’a semblé préférable de de ne pas le limiter à un simple commentaire et de vous le proposer ici. Sa conclusion est une belle leçon de vie que j’ai personnellement bien du mal à suivre ! Vieillissant, je ne me dis pas que les promenades en bord de mer seront de moins en moins nombreuses mais je me dis que les attaques de la nostalgie vont se faire de plus en plus fréquentes. Et c’est normal car j’ai plus de passé que d’avenir, donc dans l’équilibre de mon psychisme, il y a davantage de choses faites que de choses à faire.

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Le tribunal des parents

Je n’avais d’abord publié ici que le premier acte de cette saynète. La voici dans sa totalité.  Premier acte Lieu : un tribunal Le président : Prévenu, il vous est reproché d’avoir trop aimé votre fils et – fait aggravant – de l’avoir élevé bourgeoisement. Reconnaissez-vous les faits ? L’accusé : Monsieur le Président, sans vouloir vous offenser, puis-je faire remarquer que la caractéristique de la cuisine bourgeoise est d’être simple et bonne ? Mais pour le reste, oui – bien sûr – j’ai beaucoup aimé, et j’aime d’ailleurs toujours, mon fils. Je ne savais pas qu’il ne fallait pas ! Le président : Allons vous savez bien que nul n’est censé ignorer la loi et pour ce qui nous concerne que les parents sont toujours responsables.

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