À quelques instants près, voilà 41. 522 400 minutes que j’ai été projeté sur terre. Si on en retire généreusement 13. 840 800 à dormir, il reste tout de même 27. 681 600 d’état de conscience malgré lesquelles je ne sais toujours pas élucider la pourtant banale expression de « Réussir sa vie. »
Plus je me rapproche de la fin de mon temps, et moins je sais. En laissant donc de côté cette absurde notation, je serais tenté de définir ma vie à l’aune du plaisir comme une copieuse salade composée et à celle de son utilité comme une assiette de quelques feuilles de frisée sans lardons .
Alors, réussite ou échec ? De toute façon je n’aurai pas de seconde chance.