Le rap du goût

Ce semblant de Rap ne fera certes pas un tube, mais des petits soucis de la vie mieux vaut essayer d’en rire et la publication de cette bluette vite écrite n’a d’autre prétention que de partager avec vous mon amusement d’un jour. Le goût, je n’en ai toujours plus du tout  mais j’en verrai bien le bout  et il m’en restera ce « Rap du goût ».

(Merci à mon fils musicien d’avoir fait cet arrangement audio méritant car du Rap je n’ai guère les règles !)

 

Le goût je n’en ai plus du tout

et je n’en vois pas le bout

Je vous parle de mes papilles

car pour goûter je me rhabille

Elles se sont tant fait la valise

que manger ça me défrise

Elles se sont tant fait la valise

que manger ça me défrise

 

Pas Omicron m’a dit le médecin

Un jour vous en verrez la fin

mais pour vous je ne peux rien

car on ne sait pas d’où ça vient

mais dans un temps indéfini

Vous serez peut-être guéri

Pour ce diagnostic précis

je ne vous dis pas merci.

 

Le  goût peut être du jour

comme l’œuf de la basse-cour

de luxe comme la poule

qui dans la rue roucoule

mais plus grave de chiotte

comme celui de l’échalote

ou du risque à vos périls

pour faire vraiment viril

 

Le goût je n’en ai plus du tout

et je n’en vois pas le bout

Je vous parle de mes papilles

car pour goûter je me rhabille

Elles se sont tant fait la valise

que manger ça me défrise

Elles se sont tant fait la valise

que manger ça me défrise

 

Le goût je n’en ai plus du tout

et je n’en vois pas le bout

Je vous parle de mes papilles

car pour goûter je me rhabille

Elles se sont tant fait la valise

que manger ça me défrise

Elles se sont tant fait la valise

que manger ça me défrise

 

Le goût, il y en a pour tous les goûts

Le bon, le mauvais goût

ou pas de gout du tout

Le pire c’est la faute de goût.

 

Amateur de sucré me voilà amer

le chocolat c’est l’enfer

Amateur de tendresse

les baisers sont tristesse

fini le petit verre de vin

c’est tout de même chagrin

blanc ou rouge

rien ne bouge

coule un acide

c’est un suicide

Je ne picole plus que de l’eau

elle va me laver le cerveau

elle va me laver le cerveau.

 

Le goût je n’en ai plus du tout

et je n’en vois pas le bout

Je vous parle de mes papilles

car pour goûter je me rhabille

Elles se sont tant fait la valise

que manger ça me défrise

Elles se sont tant fait la valise

que manger ça me défrise

 

Le goût je n’en ai plus du tout

et je n’en vois pas le bout

Je vous parle de mes papilles

car pour goûter je me rhabille

Elles se sont tant fait la valise

que manger ça me défrise

Elles se sont tant fait la valise

que manger ça me défrise

 

Ma femme se décarcasse

mais quoiqu’elle fasse

elle est toujours déçue

le plat n’est jamais goûtu

Même le cornichon, l’oignon

le champignon ou le rognon

tous les fumets  sont illusion

tout ce que je mange a  goût de carton

 

Le goût je n’en ai plus du tout

et je n’en vois pas le bout

Je vous parle de mes papilles

car pour goûter je me rhabille

Elles se sont tant fait la valise

que manger ça me défrise

Elles se sont tant fait la valise

que manger ça me défrise

 

Ps : Que les goûteux de la langue française ne m’assassinent pas. L’adjectif « goûtu » existe bien. Si le premier aurait une origine méditerranéenne et se confond désagréablement avec goutteux, le second en serait une variante bretonne ou normande, à l’oreille plus savoureuse et parfumée. D’ailleurs ne trouve-t-on pas dans ce film emblème de la culture française « Les bronzés font du ski » cette célèbre réplique : « C’est goûtu, ça a du retour » !  Alors, j’ose même croire que cette badauderie restera goustable.( de ce s disparu vient l’accent circonflexe)

 

 

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3 réflexions sur “Le rap du goût”

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