Je marche le long des quais, par une belle douceur. Cette voie désormais piétonne a transformé la colonne vertébrale de la ville, et son âme, mais elle est encore trop bétonnée, trop asphaltée, trop dure, elle pourrait être végétalisée, renaturalisée, rendue à la débauche verte.
Et plus je marche, plus je me dis que la ville m’est nocive, qu’elle me veut du mal. J’y suis confronté aux autres et à leurs volontés. Ils m’écrasent de leur présence. J’ai envie de les fuir.
Et je marche jusqu’aux Arènes de Lutèce. Des jeunes jouent au foot. Je m’installe au soleil sur un banc, ce pourrait être supportable, mais non, trop de pierres.