Sac de femmes

Les pieds défilent dans un chassé-croisé sur les trottoirs du bord de Seine, toutes sortes de chaussures ou de bottes à bout pointu ou rond, à talons hauts ou bas se faufilent au rythme de la femme d’affaires pressée. Il est 13 H, l’heure de manger sur le pouce un sandwich. Mes bottes lacées sont sous la table, jambes croisées j’ai posé mes pieds au chaud, je bois un chocolat viennois en vitrine, en tête l’homme qui m’a fait découvrir le café de l’Editeur. La mode est sur le macadam, les collants noirs opaques mettent en valeur les jambes qui à grands coups de ciseaux taillent la route. Le long manteau noir ouvert balance ses pans comme des drapeaux en

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Réussir sa vie ?

  À quelques instants près, voilà 41. 522 400 minutes que j’ai été projeté sur terre. Si on en retire généreusement 13. 840 800 à dormir, il reste tout de même 27. 681 600 d’état de conscience malgré lesquelles  je ne sais toujours pas élucider  la pourtant banale expression de “Réussir sa vie.”  Plus je me rapproche de la fin de mon temps, et moins je sais. En laissant donc de côté cette absurde notation, je serais tenté de définir ma vie à l’aune du plaisir comme une copieuse salade composée et à celle de son utilité comme une assiette de quelques feuilles de frisée sans lardons . Alors, réussite ou échec ? De toute façon je n’aurai pas de

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Mon silence

Le très beau poème “D’une ile l’autre” de Ile Eniger que j’ai le plaisir de vous présenter cette semaine m’a rappelé un texte (beaucoup moins talentueux) que j’avais écrit il y a quelques années et que voici. Preuve que ce blog est ainsi modestement un lieu de rencontres. Non je ne veux pas vous parler de ce silence vide d’une pièce close ou du cercueil refermé, mais simplement de cette absence de bruit qui permet d’entendre la vie et libère l’esprit.

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