PANIQUE À L’HERBAUDIÈRE

Une agitation insolite perturbe le port de l’Herbaudière. Sous le regard médusé des touristes, Herbaudrins et Herbaudrines courent en tous sens, de la rue de la Pointe à la rue Lemonier, cherchant je ne sais quoi, qui derrière les poubelles, qui le long du môle, qui dans les ruelles sombres, l’air affairé et angoissé.

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LOL

Après la participation de Kurt pour inaugurer la rubrique “humour”, j’ai le plaisir de vous offrir aujourd’hui celle de Pomédio avec son célèbre chien LOL, Lourd, Odieux et Loufoque.Poésie,

Nouvelles, Photos.. mais Paroles Vagabondes, c’est aussi la bonne humeur !

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Pauvre petite fille 

Aujourd’hui il pleut. Bien sûr le soleil n’aurait rien arrangé, tout le monde aurait été triste de toute façon. Un enterrement ce n’est jamais gai. Maman pleure, les gouttes de pluie se mélangent à ses larmes et ses cheveux se collent sur son front. 

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Rien n’est noir.

Claire Berest a écrit : “Rien n’est noir” paru en poche et qui retrace la vie et l’œuvre de Frida Kalo. C’est mon coup de cœur et je souhaite le partager avec “paroles vagabondes”.
Voici un extrait qui relate l’instant de l’accident qui laissera Frida gravement handicapée pour le restant de sa vie.

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Dérapage (4)

Bref résumé: Eric, pris dans un embouteillage monstre, rêve en regardant la conductrice de la voiture d’à côté. Je vous propose maintenant d’aller discrètement dans son “ailleurs.” Soyez attentifs mais silencieux, s’il vous plaît. Que s’y passe-t-il ? Cette femme, belle et souriante, sort de sa voiture très posément, contourne lentement la sienne par l’avant. Oui, pour qu’il ait tout le temps de l’admirer. Tiens, elle porte bien une jupe ! Et même une jupe écrue. Mais plus courte encore qu’il se l’était représentée en premier. Nettement plus courte ! Elle a bien raison d’ailleurs car ses jambes sont magnifiques et sont faites pour être regardées et désirées. Il baisse sa vitre d’une pression négligente tandis qu’elle se penche pour

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Instants

Des instants de bonheur déferlent s’éloignent pour mieux revenir d’un pas de danse c’est la mer L’eau court sur la peau en caresses telle l’écriture, calme ou nerveuse manège de tous les joies ou tourments c’est la mer Bruyante ou silencieuse, elle écrit l’histoire à jamais ici demeure son humeur tel l’homme elle parle doucement ou hurle bonheur ou tristesse ainsi sont ses vagues Intouchable elle glisse entre les mains se laisse désirer jusqu’à l’abandon à l’étale cela rend fou l’attente, l’humeur de ses eaux mer prend moi dans tes bras de silence Lutin B

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Dérapage (3)

Pour ceux qui ont raté le début -> Dérapage 1  Dérapage 2 À sa hauteur, sur sa droite forcément, se maintient depuis quelques minutes une 206 blanche, un peu “frottée” sur sa portière gauche. Des marques de peinture bleue. Bleu myosotis (les connaisseurs apprécieront). Ses vitres avant sont ouvertes. Au volant une femme tronc, comme les présentatrices télé devant leurs tables. Pas plus de quarante ans, jauge Éric. Un joli visage. Des cheveux qu’il devine longs, bruns châtains. Des joues un peu rebondies apportant une impression de douceur, un nez plutôt court et légèrement retroussé, un peu lutin. Un chemisier finement rayé, couleur framboise, avec un col généreux, à larges revers, remonté sur la nuque, des manches bouffantes et de larges

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Demain

Si chaque jour je profite de de ce que je peux encore faire, qui n’est déjà plus ce que je pouvais  hier,  l’idée que je ne le pourrai plus demain m’oppresse en permanence. A l’inévitable, il paraît qu’il faut se résigner, mais quel verbe affreux, déjà  en lui-même  déprimant, et que je n’accepterai qu’à mon dernier jour.  Enfin … peut-être ! Autre noumène : Aucun souvenir

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Aucun souvenir

Vous je ne sais pas, mais moi je n’ai absolument aucun souvenir de ma naissance et il est peu probable que j’en garde un de ma mort. Voilà donc deux évènements fondamentaux de ma vie qui me  resteront à tout jamais cachés, deux énormes chocs psychologiques jamais analysés. Je ne sais pas si le premier était vraiment utile mais le second est-il davantage indispensable ? 😎 Autre noumène : Du verbe aimer

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Un an

Un an que nos roses ont fermé leurs paupières. Que leur parfum ne fleurit plus. Un an que notre jardin s’est dissout dans l’or d’une improbable lumière. Depuis ta dernière porte, mes mots se taisent, sidérés. Je t’écris de cette jachère de dernier labour. Je t’écris comme une qui ne sait plus écrire. L’été martèle le mauve des lavandes, le soleil aiguise le rouge des géraniums, un bras de ciel brûlant enlace les terres d’une implacable étreinte. La saison de feu plante ses banderilles. Dans cette fournaise, quelques oiseaux effrontés défient le bleu de plomb fondu. Juillet cherche l’eau. Je pourrais te parler encore de cette saison, ta préférée, où tu puisais puissance et couleur, toi, le vivant tournesol. Mais

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