Rébellion
Un point à l’endroit un point à l’envers c’est l’été chez grand-mère
Sur mes cahiers d’écolier Sur mon pupitre et les arbres Sur le sable sur la neige J’écris ton nom…
Ouvrière sans yeux, Pénélope imbécile, Berceuse du chaos où le néant oscille, Guerre, ô guerre occupée au choc des escadrons,
Bêtise de la guerre Lire la suite »
J’échappe. Je ne suis à personne. Fugitive dans ma maison. J’écris la terre, mon nom en bas. Rails, histoires truquées, petites attitudes, petites certitudes, pauvres engagements, gestes étriqués, mensonges hideux, je laisse.
D’une île, l’autre Lire la suite »
Le très beau poème “D’une ile l’autre” de Ile Eniger que j’ai le plaisir de vous présenter cette semaine m’a rappelé un texte (beaucoup moins talentueux) que j’avais écrit il y a quelques années et que voici. Preuve que ce blog est ainsi modestement un lieu de rencontres. Non je ne veux pas vous parler de ce silence vide d’une pièce close ou du cercueil refermé, mais simplement de cette absence de bruit qui permet d’entendre la vie et libère l’esprit.
La nuit est d’encre, j’y trempe ma plume.
Les couleurs de la nuit Lire la suite »
Après m’avoir proposé des Haïkus, voici que mon ami Jean-Luc me fait découvrir le Tanka. Si vous voulez vous y essayer ! Le tanka, poème japonais signifiant « chant court », date du VIIIe siècle. Ancêtre du haïku, il se compose de 31 mores répartis sur 5 lignes, selon le rythme 5-7-5/7-7. 1) Sur le rosier nain la première coccinelle les points sur son dos réveillent le souvenir de mes quatre ans ébahis 1-3 : description (extérieur) 4-5 : émotion (intériorité) L3 : vers pivot, il permet de glisser insensiblement de la 1ère partie à la seconde. 2) Dans la nuit de lune la plainte de la hulotte sa vie à l’envers en silence à trois pas d’elle moi non plus je ne
La ville rétrécit à vue d’œil. Il ne reste que la rue Où l’on fait ses courses… Quand on est vieux. Eduardo Pisani Les poèmes tout nus
La ville rétrécit à vue d’œil Lire la suite »