La lessive de printemps

  La grande lessive c’est seulement  deux fois par an et c’est à chaque fois un évènement vécu par tout le village comme un soulagement. Celle de printemps se fait toujours fin avril (en mai ça porte malheur: “Far la bua * en mai, c’est laver son linceul.”) et témoigne de l’arrivée des beaux jours et la seconde,  après les gros travaux d’été,  marque la fin des grosses chaleurs, de la sueur et de la poussière. Alors du linge empilé, vous pensez s’il y en plein les armoires et les buffets! Au moins trois jours de travail! Et les hommes ne seront pas les bienvenus dans les maisons pendant ce temps là. Ils auront tout intérêt à rester à travailler aux

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L’écologie, c’est pas nouveau!

La politique non plus… En 1860, sous l’influence d’ingénieurs forestiers, une première loi napoléonienne décidait d’exproprier sans indemnité tout propriétaire d’un terrain selon  “l’état du sol et les dangers qui en résultent pour les terrains inférieurs” sauf à ce que le dit propriétaire fasse lui-même les travaux imposés. Il est évident que dans les régions concernées de haute montagne où les paysans étaient très pauvres cette dernière disposition était inapplicable d’où beaucoup d’agitations, voir de révoltes. En 1882, sous la  3ème République, l’intention fut reprise mais avec un peu de modulation (Il faut cette fois penser aux électeurs!). Ainsi cette expropriation devait désormais être accompagnée d’une indemnisation et être votée à chaque fois au parlement. Quels terrains étaient concernés? Essentiellement

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Suis-je Dieu?

  boutique décrite dans “L’Amporelle” “Sur le fil” J’ai toujours été fasciné par ces gens qui disparaissent soudainement un jour pour construire une autre vie ailleurs avec d’autres personnes, une autre histoire. Parfois ils cherchent à effacer une erreur ou à se donner une seconde chance  mais il arrive aussi que ce soit moins simple. C’est ainsi que dans “L’Amporelle” (‘Sur le fil’ )Jean-Pierre dit “Je veux faire de mon existence non pas un état mais une pulsation”. Sans doute exprime -t-il un besoin permanent de nouveauté, voir de risque. Plusieurs amis m’ont reproché de faire mourir Jean-Pierre . Il est vrai que j’avais imaginé d’abord une autre fin plus style comédie sentimentale à cette nouvelle: il partait encore pour  une

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