Cette 23ème manifestation de la Folle Journée se révélait un immense succès. Des musiciens du monde entier avaient répondu présents à l’invitation, toutes les salles avaient affiché complet pendant les trois jours et le public s’était montré enthousiaste à chaque concert.
Une superbe réussite pour une organisation parfaite.
Nous sommes maintenant à quelques minutes des premières notes du concert de clôture. La 7ème symphonie de Beethoven, œuvre saluée à son époque par le grand Richard Wagner lui-même comme « une apothéose de la danse », était un choix particulièrement opportun pour une clôture annoncée triomphale !
Le grand amphithéâtre est comble. Pas une place de libre, pas un strapontin, même au deuxième balcon. Caméras et micros d’Arte et de France Musique sont prêts, tout comme les musiciens, déjà en place. Le chef d’orchestre devrait apparaître d’une seconde à l’autre, tandis que les derniers toussotements se hâtent dans le public et que les derniers portables s’éteignent.
En coulisses, c’est une autre affaire. Dmitri Liss, victime d’un étrange malaise, vomit ses tripes et la directrice générale s’apprête à se résoudre, la mort dans l’âme, à annuler le concert. C’est alors qu’un homme, un parfait inconnu n’ayant apparemment rien à faire dans les coulisses, se présente comme chef du « Symphonia Orchestra Berluganais* », affirme connaître cette œuvre sur le bout des doigts et pouvoir, sans aucune difficulté, assurer le remplacement au pied levé. C’est risqué, très très risqué… mais quand une décision doit être prise en quelques secondes et qu’une telle tuile vous tombe sur la tête, il faut savoir saisir la moindre opportunité. D’accord, il sera le sauveur de cette soirée ! Ainsi soit-il ! Un régisseur fait alors son apparition sur la scène, trop précipitamment applaudi par quelques rangs lointains, et annonce ce remplacement du maître par Monsieur Erwan Aquichoten. La porte gauche des coulisses s’ouvre pour laisser celui-ci s’avancer. Il salue le public, monte sur son podium. Tiens ! Sans serrer au préalable la main du premier violon – qui ne peut s’empêcher de faire une moue dépitée, saisie au vol par une caméra indiscrète – et fait asseoir l’orchestre.
Suit un long silence de concentration, un hochement de tête en parcourant tout l’orchestre du regard, une mesure pour rien afin d’imposer son tempo et les premières notes retentissent devant une salle toute disposée à s’enthousiasmer. Un premier accord suivi d’un soupir ; une longue ouverture reprise pianissimo. Une pure merveille ! La salle est déjà conquise, suspendue à la direction sereine d’un Erwan tout sourire. Un sourire qui rassure en coulisses; de toute évidence cet inconnu domine son sujet. Néanmoins, pendant ce temps, dans les bureaux du Palais des Congrès, on s’active au téléphone pour en savoir un peu plus sur ce “ Symphonia Orchestra Berluganais ”, histoire non seulement de se tranquilliser complètement, mais encore de pouvoir répondre aux journalistes à la fin du concert.
Sans transition, le vivace explose. Un peu plus vivace que les musiciens ne l’avaient travaillé, un vivace presto, dans lequel les cuivres se font entendre avec vigueur. Chacun se prépare à la coda quand le chef d’orchestre exprime, de sa main gauche, une volonté de la jouer crescendo. Est-ce possible ? C’est alors un déchaînement qui bascule dans « l’Héroïque ». On rétrograde de la 7ème symphonie à la 3ème ! Une interprétation toute personnelle de ce premier mouvement. Bon, pourquoi pas ?
Silence, respiration, concentration sur l’estrade, petites toux et grattements de gorge dans le public avant que ne commence le second mouvement, en forme de marche, si célèbre qu’il fut même massacré par notre Johnny Hallyday national. Classiquement joué allegretto. Oui, classiquement, Erwan le lançant carrément largo. Si largo que les manchots de « La marche de l’Empereur », auquel il sert de support musical, n’auraient pu clopiner assez pour en suivre le rythme, bien trop lent. Pour compenser, les altos font des tonnes de spiccati, les lamentations en mode mineur des violoncelles s’étirent en sanglots interminables dans un ralenti drastique du tiré des archets, tandis que les timbales sont tant étouffées qu’elles sont proches de l’agonie. À l’unisson de la tristesse de ce mouvement, l’orchestre semble épuisé et le public moelleusement endormi. Progressant crescendo, le mouvement se termine dans un tutti fortissimo pesant comme un camion et d’une puissance vertigineuse.
Si la technique de direction reste bonne, les indications précises, la main gauche explicite et si les variations démontrent une bonne connaissance de l’œuvre, ce chef d’orchestre a, néanmoins et de toute évidence, une interprétation très personnelle et éminemment discutable de Beethoven ! Les chaînes Arte et France Musique se félicitent d’avoir choisi prudemment, dès l’annonce du remplacement de Dmitri Liss, de diffuser plutôt l’enregistrement réalisé la veille et ne continuent à enregistrer que par principe. Dans la salle, les spectateurs, qui n’ont d’autre alternative que cette version en direct, sont, à tout le moins, très étonnés de ce qu’ils voient et surtout entendent, et dans le silence qui marque la fin de ce second mouvement, des murmures désapprobateurs se font entendre ici et là. Pendant ce temps, au téléphone, le seul renseignement fourni jusqu’ici aux organisateurs, maintenant très inquiets, est que le mot de « berluganais » aurait été inventé, il y a peu, par un écrivain* pour désigner les habitants de l’île de Nantes. Pas très rassurant ! Alors ce « Symphonia orchestra » ?
Début du troisième mouvement. Les archets se penchent sur les violons, cuivres et bois s’approchent des bouches et les yeux des musiciens se braquent sur la baguette qu’Erwan a levée. Mais qu’attend-il ? Pourquoi n’enchaîne-t-il pas ? Pourquoi reste-t-il ainsi en l’air, immobile ? Une tendinite de l’épaule ? Secondes interminables, fourmillements dans les bras, inquiétude générale. Ah ! Enfin ! Il se lance. Une mesure pour rien et…
Ce scherzo, écrit comme une agréable plaisanterie devant être jouée presto, est démarré ce soir prestissimo. Beethoven le voulait vivant, il est électrique. Le menuet devait être léger, il prend des airs de hip-hop. Oubliées la progression harmonique et les nuances. Plus de staccatos, de trilles, de vibratos. De vivifiante cette phase passe rapidement à épuisante et insoutenable. Diable, pourquoi un tel tempo ? Se demandent les instrumentistes, tous en difficulté malgré leur grande virtuosité. Une erreur à rattraper rapidement par une instruction de moderato, espèrent-ils. Hélas, ce signe ne vient pas et ils commencent à se courir les uns après les autres, devant même parfois sauter une mesure ou deux pour se rattraper, regardant avec un air implorant cette baguette qui ne cesse de s’agiter, toujours animato. Incident d’une grande rareté, la corde ré d’un alto se casse, obligeant le musicien à des prouesses exceptionnelles de quintes pour compenser tant bien que mal …plutôt mal. Pourtant, obstinément, Aquichoten continue à diriger ses musiciens avec la même apparente décontraction et ce même sourire, que certains qualifieront plus tard de satanique, et ce soir, à l’écoute de ce concert, l’infirmité de Beethoven l’aurait sauvé d’une probable crise cardiaque. Quant au public, pas sourd mais le devenant, il est non seulement frappé d’étonnement, ce qui après tout viendrait à l’appui de cette affirmation du compositeur selon laquelle la musique doit être une révélation, mais plus encore foudroyé de stupéfaction et terrassé de perplexité !
Que va-t-il, à ce rythme, advenir du dernier mouvement qui doit se jouer allegro con brio, donc encore plus rapidement ? Ce sera une pure démence, un massacre, pensent déjà les artistes ! Avant de l’entamer, Erwan laisse heureusement l’orchestre respirer longuement. Respirer, souffler… et espérer. Quelques trompettistes en profitent pour assécher hâtivement leurs instruments, des violonistes règlent leurs cordes pianissimo, le public s’ébroue et tousse. Le silence revient dès que le chef lève sa baguette, dévisageant un à un ses musiciens pour leur montrer qu’il attend d’eux une attention toute particulière. Un instant, nous pourrions nous croire transportés à Vienne, si ce n’était l’angoisse visible sur tous les visages, y compris dans la salle. Sauvera-t-il le final ? Le conduira-t-il allegro con brio ou seulement allegro ? Oui, la symphonie peut encore s’achever convenablement s’il veut bien respecter cette fois la limitation de vitesse. Si, si… mais non. Comme il était à craindre, il démarre sa battue sur un tempo trop rapide … non, pas rapide, expéditif, démesuré, vertigineux et titanesque. Ce n’est plus ni presto ni allegro, mais prestissimo, je dirai même expresso, double expresso serré !
Les accords syncopés ouvrent les hostilités avec une fureur pétrifiante, relayés par une sonnerie hystérique des cors et des trompettes. La foudre a frappé l’orchestre. Si cette introduction assez brève laisse heureusement la place quelques instants à des phrasés moins rythmés et plus apaisants, c’est – hélas ! – pour mieux reprendre dans un maelström qui devient un enfer dantesque. Dès lors, l’harmonie n’est plus que couinement, le chant des altos et des violoncelles cris de mouettes en chasse, les violons dans l’aigu miaulements de chats aux queues coincées dans des portes. Alors, adieu le double trémolo en double corde des altos, supposé accompagner la mélodie. Quelle mélodie d’ailleurs ? Progressivement, et imparablement, l’ordonnancement se grippe, les instruments se décalent les uns des autres, la divine frénésie de l’esprit, selon Beethoven, devient une folie démoniaque, son mouvement un orage, une tempête, un tsunami de sons discordants. Plus un musicien ne sait où il en est dans sa partition. Ce n’est plus le triomphe de la musique, mais l’arrivée du prix de l’Arc de triomphe. Tentative désespérée ? Voilà que le premier violon a la présence d’esprit d’appeler ses compagnons d’infortune à se retrouver à la mesure 44, permettant ainsi un fragile instant de cohésion et à quelques mesures de ressembler enfin à la 7ème symphonie. Un instant seulement. L’équilibre est trop précaire face à ce tempo implacable qui ne peut que conduire tout aussi implacablement au désastre. Pour essayer de suivre le rythme imposé, les violoncellistes se déhanchent comme de beaux diables et se cramponnent tant à leurs instruments que la pique de l’un d’eux se brise ; dans la même mesure, un basson, trop plein d’eau, fait un couac de canard, pendant que les pizzicati, chaotiques, pleuvent en averses sur la scène. Un phrasé plus tard, un violoniste explose les derniers crins de son archet, incident suivi de peu par celui – capté cette fois impitoyablement par une caméra- d’une coulisse d’accord, qui, trop poussée, sort hors de sa trompette et reste bêtement dans la main du musicien. Est-ce par jalousie de ne pas être encore filmée et par désir de passer aussi à la télévision ? Une cymbale se détache, chute avec fracas, rebondit jusqu’aux pieds d’un second violon qui se lève précipitamment pour rendre le disque à son propriétaire. Un peu plus tard, un altiste, dans un « poussé » vigoureux, perd son archet, et voulant le récupérer, trébuche dans un fil de télévision, s’étalant ainsi de tout son long. Un clarinettiste, tournant, le malheureux, trop rapidement la page de sa partition, laisse celle-ci lui échapper et s’envoler quelques mètres plus loin. Il devra désormais finir de jouer par cœur, pouvant, il est vrai, sauter des phrases entières sans que personne ne s’en aperçoive.
Le sommet est atteint quand, sur la dernière mesure, tout au moins pour ceux qui suivent encore la baguette d’Aquichoten, celle-ci lui échappe de la main pour suivre une harmonieuse et improbable trajectoire suivie par tous les spectateurs bouche bée, et se glisser dans le décolleté du premier violon. Paroxysme de malchance, elle rompt son collier dont les perles roulent au ralenti en résonnant interminablement sur l’estrade pendant que les notes retardataires franchissent au sprint la ligne d’arrivée, juste avant la furie des ultimes accords d’un orchestre devenu « le bateau ivre ». (Cette scène atteindra, les jours suivants, au désespoir de René Martin et de bien d’autres, des records d’audience sur You Tube et dans les vidéo-gags du monde entier.)
Et le public, comment croyez-vous qu’il réagit pendant ce final ? Eh bien, il se met d’abord à l’unisson de l’orchestre : il proteste, tempête, s’indigne, siffle et gesticule, malgré la réserve que la présence de la télévision lui avait d’abord imposée. Oui, mais… cette symphonie, qui devait être une apothéose de la Folle Journée, est devenue si rapidement et si incroyablement cacophonique que quelques spectateurs ont pris le parti d’en rire. Rire qui gagne peu à peu et de rang en rang la salle, partant du populaire deuxième balcon pour descendre, lui aussi crescendo, jusqu’aux bourgeois fauteuils d’orchestre. Certains d’imaginer là-haut qu’il s’agit là d’une facétie surprise, hypothèse devenue au premier balcon rumeur d’une trouvaille parodique offerte en prime et atterrissant au parterre en certitude d’un trait de génie artistique. Tant et si bien que les dernières notes, enfin ce qu’il en reste, achevées, le qualificatif n’est pas trop fort, notre chef d’orchestre se retrouve applaudi à tout rompre. Oh certes ! Il ne sera pas bissé, chacun sachant bien qu’il n’y a pas de rappel possible quand Arte retransmet. Un public d’initiés, quand bien même il n’aurait pas saisi toute la finesse de cette… exécution ! Aquichoten, très surpris et tout heureux, se retourne vers la salle et salue comme il convient, largo. Pourtant quand il fait signe aux musiciens, avec son éternel sourire et une certaine emphase, de se lever, aucun n’obéit, à l’exemple du premier violon, tous confus de ce qu’ils viennent de jouer et ahuris de la réaction de la salle, dont ils attendaient de copieux sifflets. Non, trois fois non, ils ne peuvent pas être solidaires de ce chef improvisé, dont ils garderont un souvenir éternellement et organiquement cauchemardesque. Reste encore à venir une autre surprise. Erwan a-t-il, cette fois, l’intention de serrer la main du premier violon qu’il n’en a pas le temps, car deux policiers sortent rapidement des coulisses pour l’y faire disparaître manu militari, lui laissant juste le temps de lever les bras au ciel en V et de s’écrier, fortissimo: « Viva le tempo libre ! » Si tout le monde l’entend, personne ne comprend ce qu’il veut dire et un immense brouhaha envahit la salle. Les spectateurs spéculent dans l’expectative d’explications et d’excuses.
L’explication, ils la trouveront le lendemain dans tous les médias, y compris nationaux, l’affaire ayant fait grand bruit. Une rapide enquête démontrera que, quelques minutes avant le concert, Dmitri Liss avait bu une boisson, offerte aimablement par Aquichoten, qu’il crut être un des nombreux assistants de la remarquable organisation d’accueil des artistes. L’analyse de la tasse révélera qu’elle contenait une forte dose d’Ipéca, un vomitif puissant. Erwan ne niera pas les faits et confirmera que son objectif était bien de prendre sa place pour ce concert de clôture. Il précisera même spontanément faire partie d’un mouvement, heureusement éphémère, de quelques chefs d’orchestre militant pour la liberté d’interprétation de la musique classique. D’où le « Viva le tempo libre. » D’ailleurs, ce même soir, plusieurs concerts, en différents lieux, seront menés à un train effréné. Ainsi à Pleyel où se jouaient les danses symphoniques de Rachmaninov, qui auraient pu tout aussi bien être choisies pour ce concert de clôture de la Folle journée, le second mouvement, une valse allegro vivace, devint-elle un rock endiablé, et le coup de tam-tam de l’apothéose résonna-t-il tant comme une détonation que plusieurs spectateurs se couchèrent instinctivement dans leur travée. Quant au final de la Danse macabre de Saint Saëns, interprété à la Philharmonie de Paris, il sera outrageusement débridé et diabolisé par les clameurs frénétiques et forcenées des cuivres.
Dmitri Liss, trop pressé de rentrer chez lui, refusera de porter plainte. L’assurance n’indemnisera pas puisqu’il n’y avait pas eu annulation du concert et qu’une telle circonstance n’était évidemment pas prévue dans les clauses du contrat. Néanmoins la ‘SAEM La Folle Journée’ décidera non seulement de rembourser les billets mais encore d’offrir à chaque spectateur l’enregistrement réalisé la veille, soit vidéo d’Arte soit sonore de France Musique. Il fallait tout faire pour préserver l’image et la notoriété de cette manifestation par des mesures à la hauteur d’une situation aussi exceptionnelle. Quant à Erwan, son « Symphonia Orchestra Berluganais » se révélera n’être qu’un petit groupe musical amateur… très amateur, du quartier de Beaulieu, sur l’île de Nantes. Aussitôt interdit de séjour dans tous les conservatoires de France, il se consolera en déclarant un peu plus tard, lors d’une interview parue dans Ouest-France, que les véritables artistes novateurs ne sont que rarement reconnus de leur vivant. Toujours est-il que sa carrière musicale s’arrêtera là. ‘Alla breve’, presto voir prestissimo.
* Héros du roman « Les rocambolesques journées de l’île de Nantes. » Édition Vent de lettres (Durand-Peyroles) – 2016
J’ai écrit cette nouvelle en 2017 pour participer au recueil des Romanciers Nantais publié par les éditions P’tit Louis et auquel ont participé avec talent une trentaine de mes amis de cette association.
https://www.editionsptitlouis.fr/publications/romans/folles-journees/319
Bonjour Pierre, J’ai bien aimé votre nouvelle. J’étais déjà en train de rire en m’imaginant le spectacle dans toute sa splendeur au début du troisième mouvement, après avoir été très attentive au rythme mouvant du récit. La suite du spectacle est grandiose … !! Tout s’enchaine magnifiquement dans un bouquet magistral de symbioses en apothéose …
Une petite légèreté à mon goût, concernant la première partie du descriptif récapitulatif-explicatif de la réaction du public pendant ce concert.
Et pour terminer cette jolie petite nouvelle enthousiasmante, il ne manque plus que la remarque que le renvoi du premier astérisque, cherché en vain en fin de page au cours du récit, pour ensuite revenir presto en cours de celui-ci, débouche en poursuivant le fil, sur le deuxième astérisque, seul également, pour en relier les deux, dans un va-et-vient.
Quant à l’écrivain, inventeur du mot « berluganais », il n’est point nommé, mais Pierre, c’est vous n’est-ce pas ?
N.B. Il me semble que vous avez oublié un espace avant le point-virgule qui se trouve entre les mots « coulisses » et « de ». Mais comme de toute manière, le récit a également pris une tournure décalée au même niveau que les points de suspension, tantôt collés à droite du mot, tantôt collés à gauche … on va dire que cela s’harmonise plutôt bien, tout comme le renvoi explicatif de fin, au sujet de la boisson avalée par Dmitri Liss en début du récit (qui était prévisible, du fait de la présence dans les coulisses du « sauveur de cette soirée ». C’était vous également ?)
Merci à vous, Pierre, pour cet plus qu’agréable, moment et partage.
Quel brio d’écriture ! Vous faites quasiment entendre l’interprétation délirante que vous évoquez !