La ville rétrécit à vue d’œil
La ville rétrécit à vue d’œil. Il ne reste que la rue Où l’on fait ses courses… Quand on est vieux. Eduardo Pisani Les poèmes tout nus
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La ville rétrécit à vue d’œil. Il ne reste que la rue Où l’on fait ses courses… Quand on est vieux. Eduardo Pisani Les poèmes tout nus
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Revoyant par hasard ce film de 2019 “Le concert” , je me suis dépêché d’écouter à nouveau cette sonate pour retrouver “la grande harmonie”. Je vous donne un lien pour vous en faire également profiter si le cœur vous en dit. Grande sonate de Tchaïkovski Regardant les critiques journalistiques émises à la sortie du film, je m’amuse à voir que certains ont apprécié l’humour slave de la première moitié et pas du tout le côté mélo de la seconde et d’autres exactement inversement. Là, comme ailleurs, la vérité n’est que dans la nuance. Personnellement, j’ai ri volontiers à la première moitié et je me suis laissé émouvoir, sans honte, à la seconde. Le concerto lui-même y était évidemment pour beaucoup.
Voici que la saison décline, L’ombre grandit, l’azur décroît, Le vent fraîchit sur la colline, L’oiseau frissonne, l’herbe a froid. Août contre septembre lutte ; L’océan n’a plus d’alcyon ; Chaque jour perd une minute, Chaque aurore pleure un rayon. La mouche, comme prise au piège, Est immobile à mon plafond ; Et comme un blanc flocon de neige, Petit à petit, l’été fond. Victor Hugo Je vous recommande sur YouTube ce site où j’ai retrouvé ce poème : “La minute de poésie” .
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Ce texte est le début d’un roman dont le manuscrit dormait dans un tiroir depuis deux ans. Je vais essayer de le reprendre ici en tenant compte au fur et à mesure de vos avis qu’ils soient de détail ou d’ensemble, de forme ou de fond. Mais attention, cette expérience collective sera pour les scènes suivantes réservée exclusivement aux fidèles abonnés. Alors si le cœur vous en dit d’en être, abonnez-vous vite! C’est gratuit et d’une grande simplicité. “L’erreur” est le titre provisoire de cette histoire. Scène 1 Fin d’un après-midi de novembre. La pluie s’est arrêtée et un pâle soleil blanchâtre tente de s’immiscer entre deux gros nuages noirs et menaçants. Lucien Dugranpois sort de l’immeuble au 12 rue
Il faut dire que tu es superbe. Fugace comme un coucher de soleil, tu illumines la Terre avant de nous offrir la nuit hivernale. Le portail féerique avant le chemin de neige et de glace… Automne, j’aime voir tourbillonner tes feuilles dans l’air du temps. C’est une exquise tristesse, un sentiment indéfinissable qui me ravit malgré moi. J’aime tes couleurs vives et tes lumières douces, de tant de beauté tu nous enveloppes, merci… Mais tes arbres se déplument si vite ! Un coup de vent, un peu de pluie et les pelouses se recouvrent de ton tapis d’Halloween. Pourquoi partir si vite ? Parce que l’hiver te botte les fesses ? Parce que sa majesté impériale désirerait installer ses quartiers
L’arbre se déshabille. Ses feuilles tombent, prélude d’un automne qui se prépare. Sa charpente de bois élancée intrigue et émerveille de ses formes recherchées. L’imagination se mêle à la folie, têtes et cornes se jetant dans l’aventure. L’arbre se déshabille sous la caresse des nuits plus longues et le regard moins tendre de la lune. Le soleil fuit cette misère, tandis que la force et la puissance de ses branches se dessinent à l’horizon. Elles arpentent le ciel qui rougit soudain en signe d’un gel annoncé. L’arbre se déshabille afin que l’hiver lui offre un voile blanc. Hollynx Entre 2000 et 2005 j’avais déjà créé un blog collectif appelé “Dparoles” dont j’avais imprimé tous les textes dans un livre- souvenir
Prélude d’automne Lire la suite »
Le tourisme de notre époque consiste-t-il à traverser la planète pour quelques selfies imbéciles et nombrilistes ? Malheureux monuments et paysages volontairement floutés à longueur de journée au profit de la bobine en premier plan du touriste-photographe amateur. D’ailleurs les guides locaux, soucieux de satisfaire leurs clients, n’arrêtent-ils pas soigneusement leur bus à des endroits bien définis pour permettre de faire la photo-souvenir ? La même pour tous, donc le même regard sur le lieu. Notre planète a été tant photographiée sous toutes ses coutures qu’il suffit aujourd’hui d’un écran pour la visiter de chez soi (qui plus est confortablement ) et qu’il devient inutile et trop coûteux en CO2 de prendre l’avion ou le bateau pour n’en ramener que des