Le facteur, juché sur son vélo, sa caisse en bois en bandoulière, fait son apparition dans la cour, suivi en courant de quelques enfants qui piaillent “le voilà, le voilà” en l’applaudissant. Emile cale son vélo sur son trépied, passe la courroie de la boîte, qui semble peser une tonne, par- dessus sa tête pendant que Grinoux, le chien des Marelier, au lieu d’aboyer, se frotte à ses jambes en remuant la queue et se tortillant le derrière. Ce facteur-là joue un rôle important dans mon roman de Chaudun. De manière anecdotique, il devait notamment participer à une course cycliste mais chuter dans le col de Gleize, sauf que… sauf que l’histoire se passant en 1896, le vélo n’existait pas
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