Poésie

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Je vous propose souvent un texte de Ile Eniger:  quand on aime on ne compte pas. Et si je vous donnais envie de visiter son blog, voire plus, je m’en réjouirais. Un et puis un autre, ils partent. « C’est la vie », disent les braves gens en évitant de penser que là, c’est surtout la mort ! Et puis ces pensées toutes faites ça rassure, ça permet de vérifier que s’ils sont ailleurs maintenant, nous on est encore là. Plus le soir s’approche, plus je le vois fatal, ouvert et insondable. Plus l’aléatoire des pas porte le souffle, plus j’en reçois l’inconnaissable absolu. Plus l’inconnu efface les traces, plus je choisis de dessiner le chemin jusqu’à l’heure vivante. Plus les places

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Instants

Des instants de bonheur déferlent s’éloignent pour mieux revenir d’un pas de danse c’est la mer L’eau court sur la peau en caresses telle l’écriture, calme ou nerveuse manège de tous les joies ou tourments c’est la mer Bruyante ou silencieuse, elle écrit l’histoire à jamais ici demeure son humeur tel l’homme elle parle doucement ou hurle bonheur ou tristesse ainsi sont ses vagues Intouchable elle glisse entre les mains se laisse désirer jusqu’à l’abandon à l’étale cela rend fou l’attente, l’humeur de ses eaux mer prend moi dans tes bras de silence Lutin B

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Un an

Un an que nos roses ont fermé leurs paupières. Que leur parfum ne fleurit plus. Un an que notre jardin s’est dissout dans l’or d’une improbable lumière. Depuis ta dernière porte, mes mots se taisent, sidérés. Je t’écris de cette jachère de dernier labour. Je t’écris comme une qui ne sait plus écrire. L’été martèle le mauve des lavandes, le soleil aiguise le rouge des géraniums, un bras de ciel brûlant enlace les terres d’une implacable étreinte. La saison de feu plante ses banderilles. Dans cette fournaise, quelques oiseaux effrontés défient le bleu de plomb fondu. Juillet cherche l’eau. Je pourrais te parler encore de cette saison, ta préférée, où tu puisais puissance et couleur, toi, le vivant tournesol. Mais

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Aimer

J‘écris l’intimité de l’absolu, ce risque. Aimer triomphe de tout. Il gomme les peurs, les laideurs, les doutes. Il ouvre la dimension généreuse et noble. Son insolente nudité, son impudente vérité désagrègent les jugements, les pudeurs, les convenances, les codes. Il redonne à l’essentiel sa place originelle. Enfants perdus dans les univers, aimer pulvérise nos fatras hétéroclites, nos lâchetés, nos certitudes.  Il libère. Il accompagne. Il éclaire. Aimer est mon frère de parcours.   Ile Eniger – Les pluriels du silence (à paraître) déjà paru ici : Marche son blog à visiter : Insula.overblog  

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