Dérapage (1)
A l’heure des bouchons de l’été, voici une nouvelle un peu déjantée. Bonjour. Vous avez un instant ? Bien, alors je vous emmène observer le phénomène migratoire quotidien des automobilistes à l’une des sorties de Paris. Je sais, toutes les grandes villes ont les mêmes difficultés et j’aurais pu prendre plus près de chez vous mais en la matière rien ne vaut l’expérience de notre capitale. À partir de 17 heures, quelque direction que vous preniez, la situation est aussi désespérée. À un moment donné, plus ou moins immédiat, vous ne bougez plus, tout simplement. Les voitures arrivent ainsi sur les périphériques comme des papillons devant une lampe et se serrent désespérément comme si le petit mètre trompe-l’œil gagné un instant